De retour à Maastricht pour découvrir un aspect de la ville qui m'était encore méconnu : le Wyck, faubourg historique où étaient jadis concentrées les activités commerciales. Il faut passer sur l'autre rive de la Meuse et déambuler le long des vieilles maisons du 17 et 18ème siècle qui abritent maintenant des restaurants et des cafés, des magasins d'antiquité et des marchants d'art. La vue depuis le Hoech Brögk, passerelle piétonne et cyclable est magnifique de nuit comme de jour.
jour de match de rugby au John Mullins's, pub irlandais
Sur cette rive droite, le quartier Céramique a été édifié sur les terrains d'une ancienne usine de céramique (comme son nom l'indique) entièrement détruite dans les années '80. On y trouve de nombreux bâtiments d'architecture contemporaine signés Botta, Rossi, Galfetti, Siza, etc... Le MECC (cente de congrès et d'expos) attendra encore un peu. Ce dimanche, j'ai visité le Bonnefanten museum et découvert le siège de l'administration provinciale. C'est là que s'est tenu le Conseil Européen de décembre 1991 qui a débouché sur la signature des accords de Maastricht.
On ne peut pas rater le Bonnefanten : de loin on aperçoit sa tour oblongue en zinc qui se dresse comme un suppositoire géant de 28m. Personnellement, je n'ai pas trop aimé l'aspect extérieur. A l'intérieur, en revanche, Rossi a conçu un bâtiment spacieux, où les espaces jouent avec la lumière. Il abrite depuis 1995 une section d'art ancien assez intéressante et une autre d'art contemporain, hélas en remaniement lors de ma visite, donc inaccessible. Il ne faut pas manquer les dessins et gravures de Aldo Rossi. A notre époque où le tout-informatique a standardisé les représentations, les dessins préparatoires, les vues en élévation coloriées, les recherches de l'architecte, réalisés à main levée, sont de vraies œuvres d'art qui ont toute leur place dans ce lieu dont il est le concepteur.
Aldo Rossi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire